Afrique

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Le 1er septembre 1935, à la demande de Mgr Joseph-Cyprien Bonhomme, o.m.i., cinq sœurs du Bon-Pasteur s’embarquent sur le Mattawin pour la traversée de l’Atlantique. Elles arrivent à St-Rodrigue, Lesotho, le 18 octobre pour y ouvrir une école et un dispensaire. Par la suite, plusieurs autres paroisses de ce pays et de l’Afrique du Sud les accueilleront. 

Depuis ses débuts au Lesotho, la Congrégation a été fidèle au charisme fondateur qui demeure à la fois dynamique et attentif aux défis d’aujourd’hui. Les sœurs continuent de communiquer amour et bonté par l’enseignement, la pastorale scolaire et paroissiale et par les œuvres sociales, particulièrement dans le milieu carcéral. Les défis actuels comprennent aussi l’abus des femmes et des enfants, le trafic des personnes et le nombre croissant d’infections au VIH. Dans certains de nos couvents, les sœurs hébergent des enfants dont les parents sont décédés des suites du Sida. 

Au Lesotho, les jeunes mères célibataires peuvent vivre leur grossesse et apprendre à s’occuper de leur enfant au Centre Bon-Pasteur, le seul Centre du genre dans tout le pays. L’École du soir Bon-Pasteur offre l’instruction aux garçons défavorisés et aux bergers.

En 1968, une demande de collaboration d’une Congrégation rwandaise amène cinq sœurs à enseigner à Muramba où elles ouvrent aussi une école de formation familiale et une maternité. En 1985, à Kigali, l’association laïque rwandaise Umushumba Mwiza(Bon-Pasteur) sollicite le concours de la Congrégation pour mettre sur pied une œuvre vouée au secours des femmes en difficultés et de leurs enfants. Le projet consiste à établir un Centre d’intégration sociale et de formation au travail.  La guerre civile de 1994 amène des changements et depuis 1997, le Centre est sous la responsabilité des Rwandais.

Aujourd’hui, la Congrégation aide à la formation humaine et religieuse de la Fraternitédes Sœurs du Bon-Pasteur du Rwanda. Cette communauté nouvelle, née dans le cœur de jeunes Rwandaises, veut vivre le charisme d’amour et de bonté légué par Marie-Josephte Fitzbach.